Notre histoire
Un lieu à la croisée
entre tradition & modernité,
spiritualité & innovation
Électrolyse Abbaye d’Acey a été créée en 1952 au sein de l’abbaye d’Acey par une communauté de moines cisterciens. Cet enracinement en contexte monastique est encore à ce jour présent dans l’ADN de notre entreprise qui demeure présidée par un religieux, Père Marie Bruno. Plusieurs frères y sont par ailleurs actifs, soit à la production, soit pour divers services. L’esprit est ainsi cultivé au sein de notre activité industrielle.
La Naissance
de l’Abbaye d’Acey
et son Évolution
Bien que le site ait pu être occupé auparavant, comme le suggère la présence d’une ancienne chapelle, c’est en 1136 que l’abbaye d’Acey s’établit sur une petite éminence surplombant un méandre de l’Ognon. Pour assurer l’approvisionnement en eau et alimenter un moulin, les moines creusent un canal, qui s’avérera crucial 900 ans plus tard pour la naissance de l’électrolyse. Pendant des siècles, l’économie de l’abbaye reste essentiellement agraire, reposant sur un vaste domaine agricole comprenant des fermes parfois éloignées, permettant une diversité d’activités et de cultures pour subvenir aux besoins de la communauté. Cependant, après la Révolution, le domaine, réduit aux environs immédiats de l’abbaye, ne suffit plus à couvrir les besoins économiques. La quête d’une ressource alternative connaît un tournant décisif peu après le renouveau communautaire de 1937, initié par un nouveau supérieur venu d’Aiguebelle, la maison mère, en Drôme provençale.
La transition vers l’électrolyse
et le développement industriel
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, une première turbine électrique est installée, tirant parti d’une chute d’eau d’un mètre sur le canal. La production d’électricité dépasse alors largement les besoins de l’abbaye. Grâce aux compétences du Père Raphaël, une activité d’électrolyse voit le jour au début des années 1950. Après des débuts artisanaux héroïques, l’activité prospère grâce à une commande de Thomson pour des embases de transistors, qui perdure des années. Initialement installée dans un bâtiment monastique, bientôt détruit par un incendie, l’activité est déplacée en bordure du canal, remplaçant une porcherie par un premier bâtiment industriel. La technique évolue, d’abord manuelle puis en vrac (tonneaux), se perfectionne, s’automatise, et devient au fil du temps une industrie performante, toujours attentive aux évolutions techniques et en partenariat avec les industriels locaux (découpeurs, industrie automobile, etc.). La prise en compte de l’impact environnemental devient également une priorité. En 1998, une station d’épuration d’avant-garde est construite, suivie de divers partenariats innovants, notamment avec l’Université de Besançon.
Aujourd’hui, si Acey offre aux visiteurs un patrimoine architectural unique, magnifiquement restauré et entretenu, c’est grâce à cette activité. L’abbaye est d’ailleurs la seule survivante des 13 monastères d’hommes de Franche-Comté fondés lors de l’expansion de l’Ordre Cistercien au XIIe-XIIIe siècle. Le monde cistercien a toujours valorisé une culture et une spiritualité du travail. Cependant, l’activité d’électrolyse d’Acey est tout à fait singulière dans ce contexte monastique, plus souvent associé à la production de fromages, de pâte de fruit, de confitures, ou, pour les abbayes belges, aux fameuses bières trappistes.